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La FNPL trace une ligne pour l'avenir

La FNPL anticipe depuis plusieurs années la fin des quotas afin de ne pas laisser les producteurs seuls face à l'avenir. Elle a donc souhaité inscrire sa feuille dans son livre blanc. D'autre part, afin de concrétiser les objectifs, le pacte laitier se met en place avec les partenaire de la filière.

Le Pacte Laitier

Annoncé à l’Assemblée générale de la FNPL de Pontarlier, le 20 mars dernier, le Pacte laitier est aujourd’hui une réalité pour l’ensemble des producteurs de lait. Pour la FNPL, l’élevage lai-tier doit avoir l’ambition de son développement à la fin des quo-tas laitiers. Cette dynamique doit se décliner sous tous ses as-pects, qu’ils soient économiques, financiers, sociaux, territo-riaux… La performance économique, sociale et territoriale des exploitations est un enjeu vital. L’objectif de la FNPL est de sim-plifier et de faciliter la mise en oeuvre des projets des éleveurs laitiers à tous les moments de leur vie d’exploitants agricoles. La FNPL a voulu créer avec ce pacte un élan mobilisateur. C’est un pari réussi. 13 partenaires nous ont donné leur confiance en s’en-gageant concrètement dans le pacte. C’est le commencement d’une histoire commune, d’une confiance réciproque. A la FNPL, nous voulons des hommes et des femmes qui vivent de leur métier et font vivre leurs territoires avec ou sans quota.

Retrouvez le détail des partenariat dans le document ci dessous

Le Livre Blanc de la FNPL

La fin des quotas laitiers est-elle un bouleversement pour les producteurs et la filière laitière française ?

La réponse à cette question pourrait être « non » car une volonté syndicale et politique s’est exprimée dès la fin des années 2000 afin d’anticiper le passage dans ce nouveau monde sans quota avec la mise en place des contrats écrits et le principe des Organisations de Producteurs, qui ont été le socle d’une nouvelle organisation de la filière laitière française. Par ailleurs, on constate que la dynamique de production et les structures d’exploitations n’ont pas toutes été figées par les quotas laitiers, surtout depuis la mise en place du « soft landing » et devraient donc se poursuivre dans les années futures. Enfin, bien que tardifs, des investissements industriels ont été réalisés ces dernières années par certaines entreprises, avec l’objectif d’être en mesure de participer aux développements prévus du marché mondial.

Cependant, la réponse pourrait également être « oui », car le passage des quotas aux contrats soulève encore aujourd’hui beaucoup de questions sur le pouvoir des producteurs à gérer leur devenir et leur capacité à développer collectivement leurs projets, dans un contexte européen libéralisé. De même, la filière française ne peut être isolée du concert européen, et sera dépendante des évolutions des autres filières en Europe dans un marché de plus en plus mondialisé. Face à cela, la Politique Agricole Commune n’a prévu que des réponses très partielles, voire presque inexistantes aux éventuelles crises que pourrait subir les marchés laitiers.

Ce rapport a pour objectif de poser les bases des débats d’orientation de l’Assemblée Générale des 18 et 19 mars 2015, à quelques jours de la fin du système d’encadrement de la production en Europe.

Il s’attachera d’une part, à décrire le contexte dans lequel se situent aujourd’hui les éleveurs laitiers, d’autre part, à soulever les questions qui restent posées pour l’avenir, et enfin, à exprimer les positions de la FNPL permettant aux éleveurs d’exercer leur métier dans les meilleurs conditions dans un monde sans quota.

Retrouvez l'intégralité du document ci-dessous