Peste Porcine Africaine: nouveau cas en Allemagne
Un nouveau cas de peste porcine africaine (PPA) a été détecté le 13 juin chez un sanglier dans le district d’Olpe, en Rhénanie du Nord-Westphalie, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Cologne.
Ce cas marque un saut important de plus de 100 km vers le nord par rapport aux précédents foyers connus en Allemagne. D’ores et déjà, quatre autres cadavres de sangliers ont été confirmés infectés à proximité immédiate.
Des recherches intensives sont en cours autour de cette zone recherche par des chiens formés, détection par drones thermiques…. L’objectif est de délimiter précisément l’étendue de la zone infectée, en vue, si besoin, de poser des clôtures pour limiter les mouvements de sangliers et freiner la propagation du virus.
Pour suivre l’évolution de la PPA en Europe, nous vous invitons à consulter le bulletin hebdomadaire de veille sanitaire internationale (actualisé chaque mardi) : https://www.plateforme-esa.fr/fr/bulletins-hebdomadaires-de-veille-sanitaire-internationale-
Dans ce contexte, le ministère nous a rappelé ce mercredi deux priorités essentielles pour préserver le statut indemne de la France :
- Eviter l’introduction du virus sur le territoire national
Il est VITAL de relayer largement dans nos réseaux les gestes barrières simples, les bonnes pratiques et les consignes de bon sens, notamment auprès :- des transporteurs internationaux,
- des voyageurs ou randonneurs revenant de zones infectées,
- des travailleurs saisonniers expatriés et de leurs employeurs.
- A ce titre, GDS France a d’ores et déjà relayé ces messages de sensibilisation via la page LinkedIn du réseau GDS/OVS et en mobilisant le kit de communication du ministère :
https://agriculture.gouv.fr/peste-porcine-africaine-le-kit-de-communication
- Renforcer activement la protection (biosécurité) des élevages de porcs et de sangliers.
Il est impératif de respecter les exigences réglementaires minimales de biosécurité, car si le virus venait à circuler chez les sangliers sauvages, c’est notre capacité à protéger les élevages qui serait directement en jeu.
Au-delà des contrôles annuels des DDPP (4 % des élevages par département), le ministère :
- finance cette année des audits de biosécurité dans 3 000 élevages,
- forme 600 nouveaux auditeurs biosécurité, dont 300 vétérinaires (opération en lien avec l’ANSP, la SNGTV et l’IFIP).
Eleveurs porcins, consultez l'affiche concernant la biosécurité dans les élevages