Signez la pétition pour sauvegarder le budget de la PAC

PÉTITION POUR SAUVEGARDER LA PAC
À l'heure de l'incertitude mondiale, des défis climatiques et des bouleversements économiques, la capacité de l'Europe à se nourrir est une question d'autonomie stratégique. Autrement dit, notre sécurité commence par notre sécurité alimentaire !
Le COPA-COGECA a lancé une pétition intitulée "nosecuritywithoutcap". Pas de sécurité sans la PAC. L'objectif est de sensibiliser et de mobiliser l'ensemble de la communauté agricole européenne contre l'idée d'un « fonds unique » dans lequel la PAC pourrait être diluée après 2027.
Selon le Copa et la Cogeca, l'approche poursuivie par la Commission européenne contredit à la fois l'histoire et ses propres messages sur l'importance stratégique de l'agriculture. Nous partageons totalement cette approche et vous invitons à signer et faire signer cette pétition sur le lien suivant : https://nosecuritywithoutcap.eu/sign-the-petition
Cette pétition est ouverte uniquement aux entités allant des exploitations agricoles individuelles aux associations ou organismes actifs dans le domaine de l'agriculture sur le sol européen.
En signant cette pétition, vous envoyez les messages suivants à la Commission européenne :
1. Un budget dédié et accru pour la PAC est le seul moyen de soutenir les agriculteurs et notre sécurité alimentaire ! La Politique agricole commune doit conserver son intégrité, avec une structure à deux piliers et une ligne budgétaire claire, dédiée et indexée sur l'inflation dans le prochain cadre financier pluriannuel. Sa dissolution dans un fonds général risque de compromettre le financement de la PAC par rapport à d'autres priorités politiques, d'accroître l'incertitude et de compromettre la survie des agriculteurs européens, la sécurité alimentaire et l'avenir de l'agriculture de l'UE.
2. Préserver le « C » de la PAC : Rejeter la renationalisation de la politique agricole ! Le « C » de la Politique agricole commune (PAC) doit être préservé ! Une nouvelle renationalisation fragmenterait le marché unique, creuserait les inégalités entre les États membres et déstabiliserait les communautés rurales et les revenus des agriculteurs.
3. La PAC repose sur deux piliers : maintenir son architecture à deux piliers ! La double structure de la PAC, combinant soutien direct et financement du développement rural (FEAGA et FEADER), doit être préservée. Intégrer la PAC à la politique de cohésion nuirait aux investissements agricoles à long terme dans nos zones rurales, ainsi qu'à l'adoption de l'innovation, au renouvellement des générations et à la durabilité environnementale.
4. Pas de réforme sans clarté sur les ressources : L'UE doit cesser de mettre la charrue avant les bœufs ! Toute réforme de la PAC doit s'accompagner de ressources financières adéquates et d'une consultation sincère et opportune des agriculteurs et des coopératives agricoles.
Des propositions précipitées sans analyse d'impact risquent de porter un préjudice durable au modèle agricole de l'UE et à l'engagement citoyen.